La sauce aux champignons parfaite pour le rôti de boeuf – Avec son petit parfum forestier, cette sauce est parfaite pour les rôtis du dimanche durant l’automne ! Faites fondre 20 g de beurre dans une petite cocotte et ajoutez-y 400 g de champignons boutons.
Faites revenir une dizaine de minutes et déglacez avec 15 cl de fond de veau et 2 cuillères à soupe de cognac. Grattez bien le fond de la cocotte pour récupérer les sucs de cuisson puis versez 20 cl de crème liquide.
Faites réduire quelques minutes et servez bien chaud avec votre rôti de bœuf.
Contents
Quels sont les différents types de sauce ?
Quelle viande de bœuf pour mijoter ?
Quels morceaux? – Envie de mijoter ? Dans le bœuf, plusieurs types de morceaux conviennent parfaitement aux cuissons lente à l’étouffée, avec un large éventail de formes et de textures. Plat de côtes, gîte à la noix, macreuse, jumeau et flanchet comptent parmi les morceaux de choix pour la cuisson bouillie typique du pot au feu.
Certains de ces morceaux, tels la macreuse ou le gîte, se prêtent aussi à la cuisson braisée qui consiste à faire revenir la viande avant de la cuire à couvert dans un peu liquide. Vous gagnerez à associer d’autres “bas morceaux” qui n’en sont pas moins savoureux.
Ainsi la queue de bœuf donne au bouillon du pot-au-feu une saveur incomparable. Après l’achat, votre viande doit être maintenue dans la partie la plus froide du réfrigérateur, entre 0 et 2° C. Gardez l’emballage d’origine, de préférence le papier paraffiné de votre boucher, et votre viande se conservera 3 à 4 jours.
Quels sont les morceaux de bœuf à braiser ?
Bœuf braisé – Les pièces de bœuf entrant dans la composition de plats braisés comme le bourguignon, le ragoût ou la daube sont nombreux. L’important est de penser à bien mélanger les morceaux. On peut associer :
- des morceaux maigres type gîte à la noix, rond de gîte, nerveux de gîte.
- des morceaux gélatineux comme le paleron, la macreuse et le jumeau à pot-au-feu, ou encore la gallinette.
- des morceaux gras ou demi-gras comme le tendron, le flanchet, le plat de côtes, la poitrine ou la veine grasse.
Quelle est la meilleure des sauces ?
10. La sauce au poivre – Confectionnée grâce au poivre noir et au poivre vert, cette sauce culte de chez culte est parfaite pour accompagner les viandes. Un classique des grills et autres soirées barbecue. On va saucer, sur une étoile ou sur un oreiller… Et pour tester toutes ces sauces, rien de tel que de vous rendre dans un des restaurants insolites à Paris..
Quelles sont les sauces mères ?
Penchons-nous sur les cinq sauces mères de la cuisine française, à savoir la sauce béchamel, le velouté, la sauce hollandaise, la sauce tomate et la sauce espagnole. Elles servent toutes de base à de nombreuses autres sauces très appréciées. Savez-vous que la cuisine française compte cinq sauces de bases? Appelées « sauces mères », elles sont utilisées dans de nombreux plats traditionnels.
Quel morceau de viande pour un ragoût de bœuf ?
Les morceaux de viande suivants sont les plus adaptés au ragoût : Bœuf : cou, filet d’épaule, couvert d’épaule, gras d’épaule, poitrine, flanc, tranche carrée. Veau: cou, épais d’épaule, filet d’épaule, palette, couvert d’épaule, gras d’épaule, poitrine.
Quel morceau de viande pour le bœuf bourguignon ?
Quelle viande pour un bourguignon moelleux ?
Quel morceau de viande pour un bœuf bourguignon vraiment fondant ? – Règle numéro 1 : plus la viande est grasse, plus elle restera tendre. Pour préparer facilement un bœuf bourguignon bien fondant, choisissez donc une viande entrelardée, comme le tendron par exemple ou le plat de côtes.
Vous pouvez aussi opter pour une viande gélatineuse, comme la macreuse ou la queue. Cela étant dit, pour un bon bœuf bourguignon traditionnel , on associe généralement 3 viandes de textures différentes : une viande entrelardée, une viande gélatineuse et une viande moins grasse (ex.
: gîte, paleron).
C’est quoi le bœuf à braiser ?
Quelles sont les meilleures sortes de viande à braiser ? – Le braisage est une technique de cuisson qui consiste à faire revenir rapidement la viande à feu vif, avant de la laisser mijoter lentement dans un liquide. La température de la préparation doit de préférence ne pas dépasser les 80 °C.
Qu’est-ce que le bœuf à braiser ?
Qu’est-ce qu’une viande braisée ? – Elle se caractérise par rapport à la manière de la cuisiner : saisie dans un premier temps, il faut ensuite la faire mijoter (dans un peu de liquide) dans un récipient fermé, longtemps et à feu doux. Elle est donc utilisée pour tous les plats mitonnés ! L’avantage de ce mode de cuisson est de sublimer vos morceaux de viande ! Vous pouvez faire braiser différentes viandes : boeuf, veau, agneau, porc.
Quelle est la viande la plus tendre du bœuf ?
Pièces tendres à griller ou à rôtir – Mode de cuisson préféré des amateurs de viande rouge, le grill ou la poêle permettent une grande précision dans le degré de cuisson (depuis le steak bleu, à peine saisi, jusqu’à la pièce à point ou bien cuite). Voici les morceaux les plus tendres qui se prêtent à ce mode de préparation :
- Le filet de bœuf, le tournedos ou le chateaubriand : assurément le morceau le plus tendre du bœuf, même si ce n’est pas nécessairement le plus goûteux.
- Le faux-filet : tendre et moelleux, il est d’autant plus goûteux que l’os y est présent.
- La côte : morceau fort prisé des amateurs de viande, à la fois goûteux et copieux. Elle est très appréciée pour sa tendreté mais aussi son persillé , qui lui confère une saveur incomparable. Elle peut être grillée ou cuite au four.
- L’entrecôte : grillade classique, c’est un morceau gras, ce qui lui donne son côté à la fois fondant et savoureux.
- Le bifteck : tranche fine découpée dans le rumsteak, la bavette ou la tende de tranche. C’est l’un des morceaux à privilégier pour une cuisson à point.
- La poire et le merlan , excellentes petites « pièces du boucher » issues de l’arrière du haut de la cuisse, sont des morceaux de connaisseur à la tendreté et au goût inimitables. Leur seul inconvénient réside dans leur taille : attention aux bagarres entre amateurs de bonne viande !
- Le pavé de rumsteak : une pièce maigre mais pourtant très goûteuse.
- La bavette : cette pièce aux longues fibres doit être consommée rassise pour être tendre, mais c’est alors un pur régal. Préférez la bavette d’aloyau à celle de flanchet.
- L’onglet : une pièce délicate et tendre, très juteuse, qui doit être consommée bleue ou saignante pour dégager tous ses arômes et conserver sa tendreté.
- L’araignée : extrêmement tendre et savoureuse, elle provient d’un muscle du bassin et doit son nom à sa forme qui rappelle une toile d’arachnide. Elle fait penser à l’onglet mais possède une saveur encore plus subtile.
Quelle est la sauce préférée des Français ?
La sauce blanche par excellence : la béchamel.
Quelle sauce est la plus forte ?
Blair’s 16 million reserve La « sauce » la sauce la plus forte du monde, il s’agit d’extrait de capsaïcine sous forme de paillettes.
Quelle est la sauce la plus vendue en France ?
Foire aux questions
Description | scoville |
---|---|
Blair’s original death sauce La première sauce piquante imaginée par Blair’s. | 000 |
tabasco habanero La sauce tabasco la plus forte actuellement sur le marché. | 7 000 – 8 000 |
Sauce tabasco La sauce originale de tabasco. | 500 |
.
Qu’est-ce qu’une sauce en cuisine ?
(1330 – 1500) –
145): Les sauces , par la façon dont elles mettent en valeur le plat qu’elles accompagnent, et aussi par l’invention et l’habileté dont elles témoignent chez les chefs, doivent être regardées comme l’un des éléments essentiels de toute cuisine civilisée: à tel point qu’on a pu organiser un dîner-festival de la « cuiller à sauce ».
Ac. Gastr. 1962. SYNT. Sauce aqueuse, liquide, claire, maigre; sauce concentrée, consistante, épaisse, moelleuse, onctueuse; sauce aigre-douce, épicée, forte, piquante, relevée; sauce à l’estragon, au poivre, au vin, à la menthe, aux câpres, aux champignons; sauce brune; sauces chaudes, froides; sauce au vin blanc, rouge, au beurre blanc, au beurre noir; lier, allonger, rallonger, réduire une sauce; sauce savoureuse, succulente, fade, insipide, bien mijotée; fond de sauce; faire cuire une sauce au bain-marie; passer une sauce au chinois, à l’étamine; monter une sauce avec de la crème fraîche; arroser de sauce; napper avec de la sauce; goûter une sauce; manger sans sauce; tremper son pain dans la sauce; mettre de la sauce sur des légumes; cuiller à sauce; taches de sauce; accommoder un mets avec une sauce, à telle sauce.
- ♦ P;
- métaph;
- Les femmes surtout sont sinistres, hâves sous la sauce fermentée des fards, avec des yeux qui clignent, grillés par la fumée ( Sem , Ronde de nuit , 1923 , p;
- 29);
- ♦ Loc;
- Cette sauce n’est pas faite, n’est pas assez faite;
Elle n’a pas assez bouilli, elle n’est pas assez liée ( d’apr. Ac. 1798-1878 ). − En partic. Sauce béarnaise*, béchamel*, gribiche*, hollandaise*, maître d’hôtel*, périgourdine*, poulette*, ravigote*, suprême, veloutée*; sauce financière*, à la Périgueux ( s.
- périgourdin ); sauce madère*, marchand* de vin, matelote*, normande*, piquante*, poivrade*; sauce mayonnaise*, mousseline*, remoulade*, tartare*, vinaigrette*; sauce tomate*;
- ♦ Sauce blanche;
- ,,Sauce faite avec beurre et farine mélangés, sans coloration aucune“ ( Lar;
encyclop. ♦ Sauce (à) pauvre homme. ,,Sauce froide, faite avec de l’eau, du sel et de la ciboule“ ( Ac. 1798-1878 ). ♦ Sauce Robert. ,,Sauce faite avec de la moutarde, de l’oignon et du vinaigre“ ( Ac. 1798-1878 ). − En appos. Bar sauce câpres, c’est du chien de mer ( Renard , Journal , 1909 , p.
1236). Rem. ,,En termes de cuisine, le mot sauce se sous-entend quelquefois: une maître d’hôtel, une béchamel pour une sauce à la maître d’hôtel, à la béchamel“ ( Littré ). − En sauce. [Opposé à nature ] Accommodé avec une sauce.
Poisson, viande en sauce; mettre (une viande) en sauce. Il y a une façon d’accommoder le bœuf en sauce que je reconnaîtrai dans mille ans. Et même le goût et même la consistance du bœuf ( Duhamel , Nuit St-Jean , 1935 , p. 14). Loc. fig. − Fam. Donner ordre aux sauces.
- ,,Aller dans la cuisine prendre soin que tout soit bien apprêté pour le repas“ ( Littré );
- − Pop;
- Bouffer des briques à la sauce aux cailloux;
- ,,N’avoir rien à se mettre sous la dent“ ( France 1907 );
- Proverbe et loc;
proverbiale. Il n’est sauce que d’appétit. ,,Quand on a faim, on trouve bon tout ce qu’on mange“ ( Ac. À bon appétit il ne faut point de sauce. Même sens. La vie est un mets qui n’agrée que par la sauce ( Hugo, Rhin , 1842 , p. 18). − P. anal. Préparation liquide accompagnant un entremets ou garnissant un gâteau.
- Sauce à l’abricot, à la liqueur;
- On accompagne parfois les crèmes glacées d’une sauce spéciale ou sabayon au chocolat, au café ou à un autre parfum assorti à celui de la crème;
- Voici, par exemple, la recette d’une sauce au chocolat ( Lar;
mén. 1926 , p. 632). − Sauce anglaise. Sauce faite avec des jaunes d’œufs et de la crème. métaph. Une auberge de guet-apens, d’un brun-rougeâtre, badigeonnée de sauce anglaise faisait le coin ( Arnoux , Gentilsh. ceinture , 1928 , p. 139). Liquide plus ou moins sirupeux résultant de la macération de certains fruits dans l’eau-de-vie.
- Elle se rappela la prune qu’elle avait mangée avec Coupeau, jadis (;
- En ce temps-là, elle laissait la sauce des fruits à l’eau-de-vie ( Zola , Assommoir , 1877 , p;
- 705);
- Mixture;
- Une sauce composée de sucre, de jus de limon et de suc d’épices bouillis ( Faral , Vie temps st Louis , 1942 , p;
172). − Au fig. Familier a) Manière de présenter quelque chose, de traiter un sujet. Changer, varier la sauce. Les romans, ou plutôt la pièce de résistance des romans, la passion qu’on nomme AMOUR, est fricassée tous les vingt ans à une sauce nouvelle. Lorsqu’on vous la sert à la vieille sauce, cela ne trouve guères de débit ( Mérimée , Lettres M me de Beaulaincourt , 1867 , p.
27). Quel beau scandale s’il était jamais convaincu de faux témoignage! Accommodé à la sauce gaulliste ou à la sauce communiste, ça ferait un plantureux ragoût. Mais il ne se faisait pas d’illusion sur l’importance de son action ( Beauvoir , Mandarins , 1954 , p.
476). − Sauce de. Je leur dis dans mon livre quelques demi-vérités qui pourraient bien gâter un peu cette popularité. Pourtant j’y ai mis une forte sauce de politesse ( Hugo , Corresp. , 1866 , p. 514). Toutes ses créations, c’est de vieux bouquins qu’il [ Shakespeare ] les tire; et malgré toute la sauce de génie qu’il y met, je le répète, ça m’embête ( Goncourt , Journal , 1889 , p.
924). b) Manière de disposer de quelqu’un, de quelque chose, d’utiliser quelque chose. Moi! (. ) un malheureux petit souverain, aplati entre deux gros voisins, qui n’hésitent que sur la sauce à laquelle ils dévoreront mes états ( Sardou , Rabagas , 1872 , i , 10, p.
27). − À quelle sauce manger/dévorer qqn. À quelle sauce sera-t-il mangé? Quels moyens va-t-on employer pour le duper, pour l’abattre? ( Dict. xix e et xx e s. Ne pas savoir à quelle sauce on sera mangé. Ignorer les moyens qui seront employés pour vous duper, pour vous abattre ( Dict.
- xix e et xx e s;
- − Ne savoir à quelle sauce mettre qqn, qqc;
- Ne pas savoir comment employer quelqu’un, comment utiliser quelque chose, quel usage en faire ( Dict;
- xix e et xx e s;
- − À toutes les sauces;
- De toutes les façons, sous toutes les formes;
Quand il trouve un motif, ce qui lui arrive souvent, et même bien, il le délaye et le sert à toutes les sauces, jusqu’à l’écœurement ( Toulet , Corresp. avec un ami , 1920 , p. 221). ♦ Employer, mettre qqn à toutes les sauces. Lui faire exécuter toutes sortes de travaux, l’employer pour n’importe quelle besogne.
- ( Dict;
- xix e et xx e s;
- c) [P;
- oppos;
- à ce qui constitue l’essentiel, le principal de qqc;
- ] α) Ce qui vient s’ajouter, l’accessoire, l’accompagnement;
- Tu sais bien que M;
- Porey prépare un livre sur la musique;
- − (;
- Laisse-moi rire;
Je ne suis pas aveugle: c’est toi qui fait tout le travail, et lui, après, il n’aura plus qu’à ajouter la sauce ( L. de Vilmorin , Lit à col. , 1941 , p. 156). Il ne lui suffit pas d’avoir dit ce qu’il voulait dire, il faut qu’il le redise (. Pendant la première heure, son projet m’intéressait.
- Puis, tout à coup, je me suis levé;
- Quand j’ai quelque chose à dire, je le dis en deux minutes;
- Le reste, la sauce, ne m’intéresse pas ( Green , Journal , 1946 , p;
- 50);
- − Loc;
- proverbiale;
- La sauce fait manger le poisson;
L’accessoire fait passer le principal. La sauce vaut mieux que le poisson. L’accessoire vaut mieux que le principal. ( Dict. xix e et xx e s. ♦ [P. allus. aux loc. supra ] Nous avons maintenant des faiseurs et des faiseuses de vers qui en pondent des centaines à l’heure (.
) C’est le triomphe de la sauce sur le poisson ( L. Daudet , Entre-deux-guerres , 1915 , p. 104). Laurent écoutait (. Il songeait: « Ce n’est pas cela qu’il veut dire. Ce n’est pas pour cela qu’il est venu me voir.
Ça, c’est la sauce. Où est le poisson? Sacré Roch! » ( Duhamel , Combat ombres , 1939 , p. 102). β) Accompagnement inutile, oiseux. Un autre de mes maîtres fut cet Erik Satie dont la ligne s’opposait à l’impressionnisme musical et dont la musique dégraissée, délivrée de sauces et de voiles paraissait trop naïve au dilettante ( Cocteau , Poés.
crit. II , 1960 , p. 188). ♦ En compos. On a eu mille fois raison de nous épargner cette musique de scène-condiment, cette musique-sauce dont on entoure si inutilement de nos jours les pièces fantaisistes ( G.
Marcel , Heure théâtr. , 1959 , p. 118). − Allonger la sauce. S’étendre inutilement sur des détails oiseux; en partic. , alourdir un texte, un récit de détails inutiles. Dès le début du second acte, l’auteur ayant tout dit, s’était retourné vers le metteur en scène, s’en remettant à lui du soin d’allonger la sauce ( Morand , Homme pressé , 1941 , p.
- 200);
- Pop;
- , vieilli;
- ,,Correction, réprimande“ ( Delvau 1883 );
- Donner une sauce à qqn ( Delvau 1883 );
- ♦ Gare (à) la sauce;
- Attention, gare la réprimande;
- Prunette (On sonne): Ah! c’est lui [ mon maître ];
- Il grince!;
Je reconnais ça à la sonnette!. Ma fois!. gare la sauce!. je me sauve! ( Labiche , Misanthr. et Auv. , 1852 , i , 1, p. 136). ♦ Apprêter, donner une sauce à qqn. ,,Le réprimander vertement“ ( Littré ). ♦ Gober, payer la sauce. ,,Être gourmandé ou puni pour le méfait d’un autre“ ( France 1907 ).
[ L’officier ] écumait. Sur ses talons, le sous-officier de semaine (. ) avait fait halte et ne soufflait mot. Ce fut lui qui paya la sauce: Il est comme vous! Que fichez-vous là à me regarder comme une huître? ( Courteline , Gaîtés Esc.
, Potiron , 1890 , iii , p. 233). ♦ Gober la sauce. ,,Être obligé d’endosser les conséquences de ses actes“ ( Lar. Lang. fr. − Loc. proverbiale. Il a fait la faute, qu’il en boive la sauce. ,,Qu’il en subisse les fâcheuses conséquences“ ( Littré ). Pop. , fam. Pluie, averse.
Synon. saucée. Recevoir la sauce; prendre la sauce en sortant du métro; quelle sauce! Une main, dans la file, sortit, tâta l’espace. − Vl’à la sauce qui n’tombe plus ( Barbusse , Feu , 1916 , p. 127). Pop. , vieilli.
[Dans certaines loc. ] Affaire, opération. Gâter la sauce. Compromettre le succès d’une affaire. Elle me donnerait de jolis enfans (. ) Oui, mais je ne voudrais pas qu’elle s’avisât de mourir en couche (. ) Diable! Ça gâterait la sauce ( [ Leclair ], Médit. hussard , 1809, p.
xxii ). La sauce se gâte. ,,Ça tourne au vinaigre“ ( Virmaitre , Dict. arg. fin-de-s. , 1894, p. 131 ). − P. anal. Un second boulet éclata plus près, dans une sauce de fer et de cailloux ( D’Esparbès , Roi , 1901 , p.
274). − Arg. ou pop. Carburant, essence de moteur. Faire son plein de sauce. − Mettre, remettre (toute) la sauce ♦ Lancer le moteur à plein régime, activer l’allure d’un véhicule. Synon. mettre, remettre (toute) la gomme*. Il embrayait, mettait toute la sauce ( Vie au Grand Air , 16 févr.
1906 ds Petiot 1982). Les tout premiers autobus (. ) qu’avaient le haut « impérial », ils y mettaient toute la sauce, tous leurs explosifs, à cet endroit juste, pour escalader la rampe ( Céline , Mort à crédit , 1936 , p.
360). ♦ CYCL. ,,S’employer à fond“ ( Vie au Grand Air, loc. cit. ♦ Au fig. Mettre toute la sauce; y mettre de la sauce. Forcer la dose, la note pour abuser. « (. ) Dites que je suis sorti. » Le Papon s’exécuta. Mais il le fit si bien (. ) il y mit tant de sauce, disant que Monsieur serait bien ennuyé, que monsieur venait justement de sortir, etc.
, que Léon devina la vérité ( Montherl. , Célibataires , 1934 , p. 815). J’explique à l’artiste, en confidence, quelque chose de tout à fait magnifique, tout à fait compliqué et tout à fait faux. J’ai mis toute la sauce et il me croit ( Giono , Gds chemins , 1951 , p.
172). Sperme. Regarde ça! Ébaudis-toi! Tâche d’être impavide et prêt à la seconde! Aussitôt servi je te la passe! Et hop! Étreins! Étrangle! Ce sera ton tour! Brise! Crève la garce! (. ) Saigne-la toi! Vide lui toute la sauce!. T’as l’âge de toutes les ivresses! Profite! Abuse! ( Céline , Mort à crédit , 1936 , p.
589). Balancer la sauce. Éjaculer. La nana qui tombe sur un mâle égoïste qui balance la sauce trop vite, fait vite elle aussi à en chercher un autre. Elle a raison ( Le Breton 1960 ). ♦ P. anal. Rafale d’arme à feu.
Balancer, envoyer, allonger la sauce. Il amorça un mouvement pour lever le poignet [ armé du revolver ] et balancer la sauce ( Le Breton , Razzia , 1954 , p. 206). Si t’as des mots avec Lulu, frime-le de près, pour un rien il envoie la sauce ( Pt Simonin ill.
- , 1957 , p;
- 257);
- II;
- − Spécialement A;
- − BEAUX-ARTS 1;
- ,,Crayon de teinte noire, tendre et très friable, dont on se servait autrefois pour dessiner et qui donnait un trait doux et estompé“ ( Bég;
- Dessin 1978 );
- Dessin à la sauce ( Bég;
Dessin 1978 ). Sauce au fusain. ,,Poudre de fusain que l’on étend à l’estompe pour couvrir certains espaces d’une teinte uniforme ou faire un ton sur lequel on revient à l’aide de hachures“ ( Adeline , Lex. termes art , 1884 ). Dessin à la sauce de fusain.
- − MÉGISS;
- ,,Mixture dans laquelle on trempe les peaux, dans les mégisseries, avant de les ouvrir“ ( Quillet 1965 );
- − ORFÈVRERIE 1;
- ,,Liqueur contenant du chlorure d’or et servant à dorer par simple immersion“ ( Duval 1959 );
Sauce à dorer. Dorure à la sauce ( Bouillet 1859 ). ,,Préparation liquide dont les orfèvres se servent pour donner de la couleur à l’or“ ( Havard 1890 ). − TECHNOL. Solution de divers ingrédients (glycérol, réglisse, parfum), ajoutée au tabac, pour en modifier le goût et l’arôme.
- Incorporer une sauce aux tabacs;
- Les cigarettes américaines reçoivent au cours de leur préparation deux sauces (;
- ); les cigarettes anglaises ne sont pas saucées ( Lar;
- encyclop;
- Prononc;
- et Orth;
- : [so:s];
- Ac;
- 1694: sausse ou sauce ; 1718, 1740: sauce ou sausse ; dep;
1762: sauce. Étymol. et Hist. a) Ca 1165 p. métaph. art culin. ([ Chrétien de Troyes ], Guillaume d’Angleterre , éd. Wilmotte, 1350: sause ); b) 1266 cuis. ( Vers de la mort , 265, 6 ds T. -L. ); 2. a) 1176-84 « manière » ( Gautier d’Arras , Eracle , éd. Raynaud de Lage, 5812: sausse ); b) α) 1480 quelque saulce que l’en y mette « de quelque manière que l’on retourne l’affaire » ( Guillaume Coquillart , Droitz nouveaulx , 458 ds Œuvres , éd.
- Freeman, p;
- 151); β) 1680 être bon à certaines sauces (d’une personne) (M me de Sévigné , Lettre du 23 oct;
- ds Corresp;
- , éd;
- Duchêne, t;
- 3, p;
- 48); 1690 mettre (qqn) à toutes sausses ( J;
- Raisin , Merlin Gascon ds Five French Farces , éd;
Lancaster, 1937, p. 95); c) α) 1640 la saulse vaut mieux que le poisson « l’ornement vaut mieux que la personne » ( Oudin Curiositez ); β) 1680 « accessoire » (M me de Sévigné , Lettre du 24 janv. , t. 2, p. 809); 3. 1881 « forte pluie » ( Rigaud , Dict. arg. mod. , p.
- 342: il va tomber de la sauce );
- Techn;
- 1803 sausse « liqueur chaude pour rehausser la couleur de l’or » ( Boiste ); 2;
- 1845 « crayon très friable servant à estomper » (Th;
- Gautier , Jeunes-Frances , p;
- 356 ds Mat;
Louis-Philippe , p. 268); 3. 1905 mettre la sauce « lancer le moteur à plein régime » ( L’Auto , 20 nov. ds Petiot 1982). Du lat. pop. salsa « chose salée », empl. subst. (soit fém. sing. , soit neutre plur. ), du lat. salsus « salé », part. passé de sallĕre « saler »; cf. l’ital.
, le cat. , l’esp. salsa « sauce ». On note aussi en a. fr. le subst. fém. saus(s)e « eau de mer » ( ca 1165, Benoît de Ste – Maure , Troie , 29290 ds T. -L. ), empl. subst. de l’adj. fém. salse « salée (de l’eau, de la mer) » ( ca 1100, Roland , éd.
Bédier, 372: la mer salse ), qui représente le lat. salsus, salsa « salé ». Fréq. abs. littér. : 459. Fréq. rel. littér. : xix e s. : a) 259, b) 770; xx e s. : a) 911, b) 770. Bbg. Lew. 1968, pp. 55-56. − Quem. DDL t. 16 ( s. sauce hollandaise ), 19 ( s. mettre qqn ou qqch. à toutes les sauces ).
.
Qu’est-ce qu’une sauce dérivée ?
Les sauces brunes dérivées sont très souvent des sauces courtes réalisées par déglaçage des sucs d’une cuisson Sauter ou Rôtir avec un alcool (vin blanc, vin rouge, vin de liqueur) ou un acide (vinaigre, verjus), puis mouillées avec un jus corsé, une demi-glace ou un fond brun lié et réduites.
Qui a inventé les sauces ?
Il faut attendre les 200 avant JC en pleine antiquité romaine pour découvrir les premières sauces. A cette époque c’est le garum que nous retrouvons le plus, une sauce typiquement romaine fabriquée à base de poisson fermenté (anchois, sardines etc.