Le fromage de brebis, un produit rare, mais très bénéfique sur le plan nutritionnel – Tout comme ses équivalents au lait de chèvre, le fromage au lait de brebis est plus facile à digérer. En effet, il ne contient que peu de lactose. Mais il comporte bien plus de calcium et de vitamine B que les autres laits.
Il est aussi riche en zinc, en phosphore et en matières grasses. Cela fait du fromage de brebis un aliment de choix pour lutter contre l’ostéoporose. Cependant, ce type de produits est plus difficile à fabriquer.
À production équivalente, le lait d’une seule vache est obtenu après la traite de 20 brebis. Cela fait que les fromages de brebis, qu’ils soient vendus chez le fromager ou en grande surface, sont plus chers.
Contents
- Quels sont les bienfaits du fromage de brebis ?
- Pourquoi le fromage de chèvre est meilleur que le fromage de vache ?
- Est-ce que le lait de brebis est bon pour la santé ?
- Quel est le lait animal le plus digeste ?
- Pourquoi le lait de chèvre est meilleur que le lait de vache ?
- Pourquoi le lait de chèvre est meilleur pour la santé ?
- Est-ce que le yaourt de brebis est bon pour les intestins ?
- Quel est le meilleur lait animal pour la santé ?
- Quel est le meilleur lait pour la santé ?
- Est-ce que le lait de brebis fait grossir ?
- Quel est le meilleur lait pour les intestins ?
Quel est le meilleur lait brebis ou chèvre ?
Lait de brebis : riche en calcium mais gras –
Lait de brebis entier (100 ml) | |
Protéines (en g) | 5,68 |
Glucides (en g) | 4,5 |
Lipides (en g) | 7 |
Calcium (en mg) | 200 |
Calories | 103 |
Le lait de brebis se distingue des deux autres par sa forte teneur en graisses : 100 ml de lait de brebis entier contiennent 7 g de lipides , soit plus de deux fois plus que les laits de vache et de chèvre entiers. Il est donc plus calorique avec 103 kcal aux 100 ml. Les personnes qui veulent faire attention à leur poids doivent éviter le lait de brebis. “En période de régime, il est préférable de prendre du lait de chèvre ou de vache écrémé ou demi-écrémé “. L’avantage du lait de brebis ? Sa teneur en calcium , plus importante que les deux autres laits (200 mg contre 120 mg aux 100 ml). Diapo : Les aliments les plus riches en calcium.
Quels sont les bienfaits du fromage de brebis ?
Pourquoi le fromage de chèvre est meilleur que le fromage de vache ?
Les fromages au lait de chèvre – Comparé au lait de vache, le lait de chèvre contient plus d’acides gras et se digère plus facilement. Naturellement homogène, le fromage au lait de chèvre est recommandé pour les personnes qui supportent mal le fromage au lait de vache (mais n’oublions pas qu’il contient également du Lactose).
Est-ce que le lait de brebis est bon pour la santé ?
Découvrez les bienfaits du lait de brebis oct. 22, 2019 Actualités Le lait de brebis possède des qualités nutritionnelles intéressantes et peut donc être consommé par toutes et tous. 30 à 40 grammes par jour de fromage au lait de brebis contribue à satisfaire les besoins de notre organisme en minéraux indispensables à la santé osseuse.
- Nous vous présentons aujourd’hui, les principaux bienfaits du lait de brebis pour la santé;
- UN DES BIENFAITS DU LAIT DE BREBIS : L’APPORT EN CALCIUM Les fromages au lait de brebis sont une source importante de calcium pour le corps, l’AOP Ossau-Iraty offre 635 mg de calcium pour 100 g;
C’est un peu moins qu’un fromage au lait de vache comme le Comté ou l’Emmental (environ 900 mg de calcium) mais c’est 5 fois plus qu’un fromage de chèvre (120 mg) ! Le calcium est indispensable tout au long de la vie , même si les besoins en calcium culminent à l’adolescence (environ 1 200 mg).
Il reste également essentiel à l’âge adulte car il permet l’entretien et le renouvellement des os et reste un des moyens les plus efficaces de lutter contre l’ostéoporose. LE LAIT DE BREBIS RICHE EN MINÉRAUX ET EN PHOSPHORE L’Ossau-Iraty contient 450mg de phosphore pour 100g de fromage, c’est presque deux fois plus qu’un crottin de chèvre par exemple (280mg pour 100g).
Ce minéral joue un rôle majeur dans la production d’énergie par le corps humain, il participe notamment à maintenir un degré d’acidité normal dans l’organisme et joue un rôle majeur dans la minéralisation des os et des dents. Le lait de brebis contient également de nombreux minéraux et est donc particulièrement adapté aux personnes souffrant de carences. UN AUTRE DES BIENFAITS DU LAIT DE BREBIS : UN APPORT EN PROTÉINES IMPORTANT Consommer 100g de fromage de brebis fournit en moyenne 17% de l’apport journalier recommandé (AJR) en protéines, même si cela reste bien inférieur à un fromage de vache comme le Comté par exemple qui fournit lui 41% de l’AJR. Le lait de brebis est naturellement riche en protéines : 5,5 grammes pour 100 grammes de lait. Elles sont nécessaires à la croissance et au développement , notamment des muscles. Il peut donc convenir à l’alimentation des sportifs par exemple. Le lait de brebis est riche en matières grasses avec 6g de lipides pour 100g de lait et est donc très énergétique. Le lait de brebis a des teneurs élevées en vitamines, supérieures pour la plupart à celles du lait de vache. Les protéines A, D, E et B2 sont notamment présentes en quantités importantes. Les vitamines A, sont bonnes pour la vue et la peau en particulier tandis que les vitamines B sont essentielles à la bonne assimilation de l’énergie. Le lait de brebis est donc une ressource importante pour l’organisme.
- Il est par contre facile à digérer : il contient des globules gras plus petits que ceux contenus dans le lait de vache, ce qui facilite sa digestion;
- LE LAIT DE BREBIS : UN ALLIÉ IDÉAL POUR LES INTOLÉRANCES ET LES ALLERGIES Les fromages au lait de brebis ne contiennent plus de lactose après affinage, or cette étape est essentielle et peut même prendre jusqu’à 18 mois pour certains fromages comme cet AOP Ossau-Iraty Vieille Réserve;
En effet, il faut du temps pour faire un bon fromage. Le lait de brebis représente une alternative utile aux produits à base de lait de vache auxquels de plus en plus de consommateurs sont intolérants ou allergiques (8 % des allergies alimentaires). Par ailleurs, l’élevage de brebis laitières étant une activité encore très artisanale, les brebis nécessitent beaucoup moins de traitements vétérinaires (hormonaux ou antibiotiques) que les bovins.
- En résumé, le fromage au lait de brebis est donc une source naturelle de bienfaits et de bien-être à condition de le consommer de manière raisonnable évidemment;
- Il permet donc de fabriquer des fromages doux, faciles à digérer, riches en nutriments et qui conviennent à toutes les tranches d’âge;
De plus, pour les personnes intolérantes, le lait de brebis est un très bon moyen de substitution beaucoup mieux accepté par l’organisme que le lait de vache. Laissez-vous convaincre par les bienfaits du lait de brebis et par son goût doux et fruité. Ne vous privez pas et adoptez les fromages au lait de brebis !.
Quel est le lait animal le plus digeste ?
Un lait moins riche en graisses saturées – Nous l’avons évoqué dans le point précédent : le lait de brebis contient des acides gras saturés et insaturés. Sur ce point, sa composition est meilleure pour la santé humaine que le lait de vache ( 5 ). En effet, le lait de vache contient une plus grande part de graisses saturées que nous devons limiter ou éviter dans le cadre de notre alimentation.
Le lait de brebis contient aussi des graisses polyinsaturées, même si celles-ci sont présentes en plus faible quantité. D’ailleurs, ce lait animal contient plus de matières grasses que le lait de vache, mais le tout est beaucoup plus digeste.
Dans tous les cas, cette composition nutritionnelle fait de ce lait un meilleur allié de notre taux de cholestérol que le lait de vache. .
Quelle différence y A-t-il entre le lait de chèvre et le lait de brebis ?
Laits de vache, brebis, chèvre : les mêmes apports nutritionnels ? – Globalement, le lait de vache et le lait de chèvre sont assez proches au niveau des apports nutritionnels. Le lait de vache est légèrement plus riche que les autres en vitamines B12 , B9 et en bêta-carotène.
- Le lait de chèvre lui est une meilleure source de vitamine A et B3;
- ” Le lait de chèvre tout comme le lait de brebis, va simplement avoir des matières grasses plus « petites », qui seront donc plus digestes” , souligne Sarah Marin-Maire*, diététicienne-nutritionniste et co-fondatrice de Make Me Healthy;
Le lait de brebis présente davantage de différences avec les laits de vache et de chèvre. Selon la spécialiste, il est ainsi plus riche en calcium même si ces derniers en contiennent une quantité non négligeable. Le lait de brebis est également plus riche en lipides et en protéines.
Il est aussi source de zinc , de vitamine B et de phosphore. Côté calorique, le lait de brebis est le plus énergétique avec 100 kcal pour 100 ml contre 65kcal pour les laits de vache ou de chèvre. « Cela est lié au fait que le lait de brebis contient moins d’eau et donc plus de certains macronutriments comme les lipides : 3,7g / 3,9g pour vache / chèvre VS 6,3g pour le lait de brebis.
Idem pour les protéines avec 3,2g / 3,1g pour vache / chèvre VS 5g pour le lait de brebis », explique Sarah Marin-Maire.
Est-ce que le fromage de brebis fait grossir ?
Les calories du fromage de brebis – Onctueux et idéal à cuisiner ou à manger en fin de repas, le fromage de brebis est un incontournable de nos plateaux de fromages. Côté calories, on en compte 300 * en moyenne pour une portion de 100 grammes. Il est nécessaire de limiter la consommation de ce type fromage si vous faites un régime. En revanche, il est très pauvre en lactose, ce qui en fait un fromage très digeste et même adapté aux personnes intolérantes au lactose.
Quel fromage est bon pour les intestins ?
Dans le syndrome de l’intestin irritable , lorsqu’après des années de souffrance, de vie gâchée par des symptômes intestinaux tabous et trop peu souvent pris au sérieux, un régime alimentaire peut être proposé, sous contrôle médical et nutritionnel. Il s’agit de réduire au maximum les sucres qui fermentent dans l’intestin : les FODMAP s. La moitié des personnes sont soulagées. On vous dit tout. Que sont les FODMAPs ? Les FODMAPs sont des sucres dits fermentescibles (glucides ou hydrates de carbone) peu absorbés au niveau de l’intestin où ils vont donc fermenter sous l’action des bactéries.
C’est cette fermentation qui entraîne les symptômes digestifs ressentis (avec une augmentation de production de gaz et d’acides gras volatils). L’acronyme anglais FODMAPs signifie “Fermentable Oligosaccharides Disaccharides Monosaccharides and Polyols”.
Malheureusement, ces sucres sont de plus en plus utilisés par l’industrie agro-alimentaire. Le régime pauvre en FODMAPs est proposé en général sur prescription d’un médecin gastro-entérologue qui aura posé au préalable le diagnostic de syndrome de l’intestin irritable.
- La personne devra ensuite être suivie par un diététicien nutritionniste formé à ce type de régime;
- Anne-Sophie Dimier, diététicienne à l’hôpital St-André, CHU de Bordeaux : « Le régime pauvre en FODMAPs consiste à réduire la quantité globale d’aliments riches en FODMAPs sans les exclure totalement, en s’appuyant sur les habitudes alimentaires de la personne et sur sa tolérance (réduction de la fréquence et/ou de la quantité);
L’objectif est, tout en suivant ce régime, d’assurer une couverture des besoins nutritionnels des patients et de maintenir une alimentation équilibrée en réalisant des équivalences entre les aliments autorisés et ceux à limiter. Ce type d’alimentation peut s’avérer contraignant pour les personnes ayant pour habitude alimentaire une forte consommation d’aliments riches en FODMAPs ».
Limiter les FODMAPs, efficace chez une personne sur deux Ballonnements , douleurs abdominales , problèmes de transit avec constipation ou diarrhée, le syndrome de l’intestin irritable est très fréquent (5% de la population) et sa prédisposition féminine reste inexpliquée.
Pour autant, rares sont les soignants qui prennent le problème à bras le corps. Les patients le vivent encore comme un tabou et n’osent pas forcement s’en plaindre. La seule association française de patients a vu le jour tardivement, en 2011 (1). Deux tiers des personnes qui en souffrent font un lien entre l’alimentation et leurs symptômes, excluant d’eux-mêmes certains aliments (2).
- Les preuves du rôle plutôt négatif des FODMAPs existent, en majorité issues d’études australiennes et anglaises;
- Globalement, le régime pauvre en FODMAPs semble pouvoir améliorer les symptômes du syndrome de l’intestin irritable chez au moins la moitié des patients, quel que soit le type de trouble du transit, avec un effet surtout sur les douleurs abdominales, les ballonnements et les flatulences;
Dr Pauline Jouët, gastro-entérologue, service d’hépato-gastro-entérologie Hôpital Ambroise Paré, Boulogne-Billancourt et INSERM U987 : « Dans l’une des études australiennes, 70% des participants ont vu leurs symptômes améliorés avec le régime pauvre en FODMAPs et le score global de symptômes, les douleurs abdominales , les ballonnements et les flatulences étaient diminués de façon plus importante avec le régime pauvre en FODMAPs par rapport à un régime standard.
De plus, quel que soit leur trouble du transit, les patients étaient plus souvent satisfaits de la consistance de leurs selles (3). Cependant, d’autres études n’ont pas trouvé de bénéfice supplémentaire au régime pauvre en FODMAPs par rapport à des conseils diététiques standards.
Des études doivent encore être menées en France où les habitudes gastronomiques ne sont pas les mêmes, avec possiblement des contenus en FODMAPs différents. Aujourd’hui, ce régime n’est pas le premier traitement du syndrome de l’intestin irritable à proposer, le traitement de première intention reposant sur des recommandations hygiéno-diététiques, des médicaments antispasmodiques (pour traiter les spasmes digestifs) et les régulateurs du transit.
- Mais il peut être testé pour les personnes dont les symptômes sont sévères et qui sont en échec des traitements classiques »;
- Le régime pauvre en FODMAPs en pratique Le régime pauvre en FODMAPs est tout d’abord appliqué de façon stricte pour une période de quatre à six semaines puis, en cas d’amélioration des symptômes, progressivement, les hydrates de carbone sont réintroduits un à un;
Voici, selon les différents groupes d’aliments, les principaux repères élaborés par le service d’Hépato-Gastroentérologie et oncologie digestive l’hôpital St-André (Bordeaux) sous le contrôle du Pr Frank Zerbib. -Produits céréaliers : Les types de sucres à éviter sont les Oligosaccharides (fructo et galacto-oligosaccharides) : « O » de l’acronyme FODMAPs.
Aliments à limiter : le blé et ses dérivés (pains, biscottes, pâtes, semoule, boulgour, biscuits sucrés et salés, farines, viennoiseries), l’orge, le seigle ainsi que tous les pains avec du sucre ajouté (fructose ou sorbitol) sont à limiter.
« Contrairement au régime sans gluten prescrit dans le cadre de la maladie coeliaque, précise Anne-Sophie Dimier, l’élément incriminé n’est pas la protéine du blé (gluten) mais le sucre du blé. Deux régimes très distincts pour deux maladies différentes ».
- Attention, il peut être contre-productif d’utiliser des produits sans gluten car ils peuvent contenir d’autres FODMAPs (lactose du lait, polyols des édulcorants etc;
- Il est important de vérifier les étiquettes;
On peut les remplacer par le sarrasin, l’épeautre, le riz, la polenta, le millet, le tapioca, le quinoa, l’avoine (sous forme de pain, biscottes, farine, semoule), les pommes de terre et la patate douce. -Légumes verts Comme pour les produits céréaliers, les types de sucres à éviter sont les Oligosaccharides (fructo et galacto-oligosaccharides) : « O » de l’acronyme FODMAPs Aliments à limiter : oignon, échalote, ail, champignon, chou-fleur, chou de Bruxelles, brocoli, topinambour, artichaut, poireau, fenouil, asperge, betterave, avocat, poivron vert, aubergine et les légumes secs (pois chiche, haricot rouge, haricot blanc, fève, lentille, petit-pois, pois mange-tout).
Il est important de les remplacer par d’autres légumes tels que les carottes, le céleri, les endives, les coeurs de palmier, les haricots verts, la laitue, le panais, la courge, la courgette, la tomate, l’igname, le navet, le poivron rouge et jaune, la blette, les épinards, le potiron, les radis, le concombre, la salade verte, le gingembre.
– Lait et produits laitiers Le type de sucre mis en cause est le lactose qui est un Disaccharide (le « D » de l’acronyme FODMAPs). Aliments à limiter : le lait, ses dérivés (en poudre, concentré, sauce béchamel, flan. ) et les laitages (fromage blanc, petit-suisse, yaourt, faisselle, crème dessert).
- On peut les remplacer par du lait et des yaourts sans ou pauvre en lactose (disponibles au supermarché);
- Les fromages affinés à pâte cuite et pâte molle sont à privilégier car très pauvres en lactose (gouda, emmental, gruyère, comté, camembert, brie, bleu d’Auvergne, roquefort);
-Fruits Les types de sucres à éviter sont les Monosaccharides (fructose) et les Polyols (le « M » et le « P » de l’acronyme FODMAPs) « Deux notions entrent en ligne de compte, détaille Anne-Sophie Dimier : la quantité totale de FODMAPs dans le fruit mais aussi le rapport entre la teneur en fructose et celle en glucose.
- Une molécule de glucose ayant besoin d’une molécule de fructose pour être absorbée par l’intestin, si un fruit est plus riche en fructose qu’en glucose, la partie excédentaire de fructose correspond à la part non absorbée et fermentée »;
Aliments à limiter : pomme, poire, abricot, cerise, nectarine, pêche, prune, mûre, pastèque, litchi, mangue, datte, figue, goyave, kaki, pruneau et tout produit en contenant (frais ou sec / jus, compotes, glaces. ) et les fruits oléagineux (pistaches et noix de cajou).
Il est important de les remplacer par les fruits suivants : fraise, banane, kiwi, pamplemousse, citron, ananas, cassis, coing, framboise, groseille, orange, mandarine, raisin, fruit de la passion, papaye, rhubarbe, melon.
-Préparations industrielles et produits contenant des Polyols Les types de sucre à éviter sont les polyols correspondant au « P » dans l’acronyme FODMAPS (=sorbitol, mannitol, maltitol et xylitol). Aliments à limiter : les plats cuisinés contenant du fructose, les sauces du commerce (type barbecue, tomate concentrée, aigre douce), le miel, le sirop de glucose-fructose, le sirop d’érable et maïs, les vins cuits (Porto, Martini.
), la chicorée et tous les édulcorants de synthèse (boisson light, bonbon, chewing-gum s/sucre). Les aliments diététiques édulcorés sont à éviter car très riches en polyols. « Il est important de regarder les étiquettes et de favoriser les produits frais ou surgelés non préparés », conseille Anne-Sophie Dimier.
Les herbes aromatiques (basilic, coriandre, citronnelle, marjolaine, menthe, origan, persil, romarin, thym) peuvent-être utilisées sans modération. Exemple de journée-type en limitant les FODMAPs Voici un modèle alimentaire de structure de repas sur une journée (exemple à adapter en fonction de ses propres habitudes alimentaires).
- Au petit-déjeuner : une boisson (thé ou tisane ou café), un produit laitier, un produit céréalier, un peu de matière grasse (beurre ou margarine) et un fruit.
- Au déjeuner et au dîner : des crudités + huile de votre choix + vinaigre ou charcuterie (saucisson, pâté, rillettes. ), une portion de viande ou poisson ou oeufs + matière grasse d’ajout (huile/beurre/margarine), une portion de légumes verts et/ou féculents, 30 g de fromage ou un laitage, un fruit, du pain.
Consommer systématiquement des féculents ou du pain à chaque repas ou les deux. Source : e-santé Hélène Joubert, journaliste scientifique.
Est-ce que le lait de brebis fait grossir ?
Pas mieux en cas d’allergie au lait de vache ! “Les protéines des laits de vache, de chèvre et de brebis se ressemblent beaucoup, argumente Brigitte Coudray, diététicienne-nutritionniste*. Si bien qu’en cas d ‘allergie aux protéines du lait de vache , qui concerne surtout les nourrissons et les enfants en bas âge, il y a un risque important d’allergie simultanée aux laits de chèvre et de brebis.
Les yaourts dérivés sont donc contre-indiqués. Pour le lactose (sucre naturel du lait), il y en a autant dans les trois types de lait et il peut être source d’intolérance. En revanche, les yaourts , eux, sont plus digestes grâce à leurs ferments qui peuvent se substituer à la lactase (l’enzyme qui permet la digestion et la bonne assimilation du lactose) qui fait défaut à certains adultes”.
Souvent plus caloriques ! Le lait de brebis est quasi deux fois plus gras que celui de vache, donc les yaourts aussi : 110 kcal le pot (125 g) contre 80 pour la version au lait de vache entier ou 60 kcal le demi-écrémé. Mais il existe des yaourts de brebis à 3 % MG (80 kcal le pot) ou écrémés (55 kcal).
- La plupart des yaourts de chèvre renferment un lait concentré, d’où un pot à 100 kcal, et moitié moins pour le 0 %;
- Brebis ou chèvre, on trouve des 0 % aromatisés vanille, avec un mélange sucre et stevia : environ 60 kcal le pot, soit comme un 0 % au lait de vache édulcoré;
Mais plus de protéines dans les yaourts de brebis Le lait de brebis contient environ un tiers de protéines, calcium, iode, magnésium, phosphore, vitamines B2, B9 et B12 de plus que le lait de vache. Bénéfice que l’on retrouve dans les yaourts : par exemple, un pot fournit 20 % de l’apport conseillé en calcium.
Un atout en particulier pour les ados, les seniors et les sportifs, dont le besoin en ces nutriments est accru. Et moins d’impact sur le cholestérol avec les yaourts de chèvre Comparés aux yaourts de vache, ils contiennent plus d’ acides gras dits “à chaîne courte”, des graisses qui sont digérées différemment et qui ne peuvent pas être utilisées par l’organisme pour élaborer du mauvais cholestérol (LDL).
Et ils renferment moins d’acide palmitique, la graisse saturée la plus en cause dans l’excès de cholestérol. Les mêmes conditions de fabrication La majorité est produite par les mêmes marques (Yoplait, Vrai, Le Petit Basque…) que les yaourts de vache. Le mode de fabrication est donc identique : pasteurisation et standardisation du lait en matières grasses, ensemencement par les mêmes ferments.
Pourquoi le lait de chèvre est meilleur que le lait de vache ?
Plus digeste et moins allergénique – Si les deux laits contiennent tous les deux du calcium, ils présentent cependant des différences dans la composition. En effet, le lait de chèvre possède moins de caséine que le lait de vache, une protéine allergénique.
- Ce lait est celui qui ressemble le plus au lait maternel;
- D’ailleurs, pendant des siècles, la chèvre a remplacé les mères ne pouvant allaiter leurs bébés ! Sa teneur en acides gras à chaîne moyenne contribue à favoriser la digestion du fait qu’ils requièrent moins d’enzymes;
Si vous avez un terrain propice aux allergies, le lait de chèvre apparaît comme une alternative plus saine et moins grasse que le lait de vache : vous n’êtes pas obligé de vous priver de produits laitiers et pouvez savourer de délicieux yaourts au lait de chèvre.
Pourquoi le lait de chèvre est meilleur pour la santé ?
Le lait de chèvre bio écrémé : quel est son intérêt ? – Le lait de chèvre est naturellement riche en potassium, qui aide à lutter contre l’hypertension artérielle. Il contient également de petites quantités de magnésium et de calcium, des minéraux qui favorisent la relaxation des muscles et aident donc à réduire le niveau de stress.
Vous pouvez trouver le lait de chèvre sous forme biologique, commercialisé sous la forme de lait de chèvre écrémé biologique ou de lait de chèvre à 1% de matières grasses biologiques. Vous pouvez alors en consommer sans craindre de prendre du poids.
Ce produit de la nature vous aidera à réduire votre taux de cholestérol et à prévenir les maladies cardiovasculaires.
Est-ce bon de manger du fromage de chèvre ?
Il contient des vitamines – Ce fromage contient de la vitamine A (A1), favorisant la vue, des antioxydants, de la vitamine B1 bonne pour le système nerveux, B2 nécessaire pour les tissus, B5 pour la peau, les ongles et les cheveux. Le fromage de chèvre est aussi riche en oligo-éléments.
Il possède une grande quantité de zinc et de sélénium, essentiels pour entretenir les défenses antioxydantes et prévenir des maladies dégénératives. À noter que le fromage de chèvre contient que très peu de vitamine D (contrairement au lait de vache).
Cette vitamine est nécessaire pour l’absorption du calcium sur les os. Il est donc important de varier son alimentation pour combler ce manque.
Est-ce que le yaourt de brebis est bon pour les intestins ?
Yaourts et fromages au lait de brebis: les probiotiques en plus – Fermenté et transformé en yaourt ou en fromage, le lait de brebis semble encore plus intéressant. ” La présence de probiotiques le rend plus digeste sous cette forme, confirme Caroline Seguin.
- Alors qu’on consomme parfois des probiotiques en compléments alimentaires, il est aussi simple de manger des aliments qui en contiennent;
- Ceux-ci contribuent largement à booster l’immunité, entretiennent le microbiote intestinal;
Ils ont également une action favorable pour protéger de l’obésité ou des maladies neurodégénératives. ” Quant à la quantité recommandée, le Programme national nutrition santé, programme développé par le ministère des Solidarités et de la Santé en vue de ” l’amélioration de l’état de santé de l’ensemble de la population” , indique deux produits laitiers par jour : un verre de lait de 100ml, une portion de fromage de 25 grammes ou un yaourt de 125 grammes.
Quel est le meilleur lait animal pour la santé ?
Tous les yaourts et les fromages sont-ils équivalents pour la santé ? Non, loin de là !, estime le docteur Réginald Allouche, médecin et ingénieur biomédical, auteur de « La méthode anti-diabète » (éd. Flammarion) et « La méthode hépato-détox » (éd. Albin Michel).
Selon ce spécialiste, les produits à base de lait de vache font souvent beaucoup plus de mal que de bien. Quelles différences entre le lait de vache et celui de chèvre ou de brebis ? DR REGINALD ALLOUCHE.
Le lait de vache est généralement moins gras que les laits de brebis ou de chèvre, mais je ne le conseille pas pour autant, car l’alimentation des bovins est devenue un réel problème. En effet, 90 % des vaches sont aujourd’hui élevées en étable et nourries avec des tourteaux de soja, de maïs ou de tournesol.
Or ces céréales sont riches en oméga-6, des acides gras qui encouragent l’inflammation et favorisent la prise de poids. Les produits laitiers de chèvre et de brebis sont-ils plus sains ? Les chèvres et les brebis pâturent de l’herbe durant l’été et du foin pendant l’hiver, des aliments naturellement bien pourvus en oméga-3.
Pour être en bonne santé, on recommande de consommer un oméga-3 pour cinq oméga-6. Les Français sont très loin de cet objectif, car ils absorbent en moyenne un oméga-3 pour dix-huit oméga-6 ! Pour rétablir le bon équilibre, la balance penche donc en faveur des laits de chèvre et de brebis.
En outre, le lait de vache contient des acides gras à longues chaînes qui sont plus difficiles à digérer que ceux du lait d’ovins et de caprins. Ces acides gras à longues chaînes se fixent aussi plus facilement sur des artères déjà irritées par le tabac et l’alcool, d’où un risque accru d’athérosclérose.
Enfin, le lait de vache recèle davantage d’hormones et de facteurs de croissance susceptibles de favoriser dans certains cas le développement du diabète et de l’obésité. Il n’est donc pas à recommander. Nous sommes de fait génétiquement programmés pour être des pasteurs, et non des vachers.
- Quelle forme de laitage choisir ? Mieux vaut opter pour les yaourts nature et les fromages , en particulier les fromages blancs à 20 % de matière grasse;
- Après l’enfance, boire du lait tel quel n’est pas conseillé;
Le lait est souvent peu digeste pour les adultes..
Quel est le meilleur lait pour la santé ?
• Lait de soja – En moyenne 43 calories/100 ml. Pionnier des laits végétaux, le lait de soja est aussi le plus fréquemment consommé. Il est l’un des laits végétaux à la composition en nutriments la plus proche du lait de vache ½ écrémé. Riche en protéines, dénué de cholestérol, pauvre en acides gras saturés, seule son absence de calcium pêche dans sa composition.
NUTRIMENTS | BOISSON AU SOJA NATURE : TENEUR POUR 100 G |
---|---|
Protéines | 3,31 g |
Glucides | 0,7 g |
– dont sucres | < 0,4 g |
– dont amidon | < 0,35 g |
Fibres alimentaires | 0,6 g |
Lipides | 2,07 g |
– dont cholestérol | < 0,7 mg |
– dont acides gras saturés | 0,26 g |
– dont acides gras monoinsaturés | 0,39 g |
– dont acides gras polyinsaturés | 0,99 g |
Eau | 93 g |
.
Est-ce que le lait de chèvre est meilleur pour la santé que le lait de vache ?
Plus digeste et moins allergénique – Si les deux laits contiennent tous les deux du calcium, ils présentent cependant des différences dans la composition. En effet, le lait de chèvre possède moins de caséine que le lait de vache, une protéine allergénique.
Ce lait est celui qui ressemble le plus au lait maternel. D’ailleurs, pendant des siècles, la chèvre a remplacé les mères ne pouvant allaiter leurs bébés ! Sa teneur en acides gras à chaîne moyenne contribue à favoriser la digestion du fait qu’ils requièrent moins d’enzymes.
Si vous avez un terrain propice aux allergies, le lait de chèvre apparaît comme une alternative plus saine et moins grasse que le lait de vache : vous n’êtes pas obligé de vous priver de produits laitiers et pouvez savourer de délicieux yaourts au lait de chèvre.
Est-ce que le lait de brebis fait grossir ?
Pas mieux en cas d’allergie au lait de vache ! “Les protéines des laits de vache, de chèvre et de brebis se ressemblent beaucoup, argumente Brigitte Coudray, diététicienne-nutritionniste*. Si bien qu’en cas d ‘allergie aux protéines du lait de vache , qui concerne surtout les nourrissons et les enfants en bas âge, il y a un risque important d’allergie simultanée aux laits de chèvre et de brebis.
- Les yaourts dérivés sont donc contre-indiqués;
- Pour le lactose (sucre naturel du lait), il y en a autant dans les trois types de lait et il peut être source d’intolérance;
- En revanche, les yaourts , eux, sont plus digestes grâce à leurs ferments qui peuvent se substituer à la lactase (l’enzyme qui permet la digestion et la bonne assimilation du lactose) qui fait défaut à certains adultes”;
Souvent plus caloriques ! Le lait de brebis est quasi deux fois plus gras que celui de vache, donc les yaourts aussi : 110 kcal le pot (125 g) contre 80 pour la version au lait de vache entier ou 60 kcal le demi-écrémé. Mais il existe des yaourts de brebis à 3 % MG (80 kcal le pot) ou écrémés (55 kcal).
La plupart des yaourts de chèvre renferment un lait concentré, d’où un pot à 100 kcal, et moitié moins pour le 0 %. Brebis ou chèvre, on trouve des 0 % aromatisés vanille, avec un mélange sucre et stevia : environ 60 kcal le pot, soit comme un 0 % au lait de vache édulcoré.
Mais plus de protéines dans les yaourts de brebis Le lait de brebis contient environ un tiers de protéines, calcium, iode, magnésium, phosphore, vitamines B2, B9 et B12 de plus que le lait de vache. Bénéfice que l’on retrouve dans les yaourts : par exemple, un pot fournit 20 % de l’apport conseillé en calcium.
Un atout en particulier pour les ados, les seniors et les sportifs, dont le besoin en ces nutriments est accru. Et moins d’impact sur le cholestérol avec les yaourts de chèvre Comparés aux yaourts de vache, ils contiennent plus d’ acides gras dits “à chaîne courte”, des graisses qui sont digérées différemment et qui ne peuvent pas être utilisées par l’organisme pour élaborer du mauvais cholestérol (LDL).
Et ils renferment moins d’acide palmitique, la graisse saturée la plus en cause dans l’excès de cholestérol. Les mêmes conditions de fabrication La majorité est produite par les mêmes marques (Yoplait, Vrai, Le Petit Basque…) que les yaourts de vache. Le mode de fabrication est donc identique : pasteurisation et standardisation du lait en matières grasses, ensemencement par les mêmes ferments.
Quel est le meilleur lait pour les intestins ?
Alors que la médecine actuelle s’appuie fermement sur le paradigme des preuves, une partie croissante de la population (entre 15% et 40%) a supprimé plusieurs catégories d’aliments sans argument scientifique formel, mettant en avant une “prétendue” intolérance au lactose et/ou au gluten. Ces régimes d’éviction sont-ils justifiés? CAP via Getty Images Girl (2-4) making cake by mother in kitchen CAP via Getty Images Alors que la médecine actuelle s’appuie fermement sur le paradigme des preuves, une partie croissante de la population (entre 15% et 40% selon les sources) a supprimé plusieurs catégories d’aliments sans argument scientifique formel, mettant en avant une “prétendue” intolérance au lactose et/ou au gluten. Ces régimes d’éviction sont généralement adoptés pour soulager ou tenter de guérir des maux divers (fatigue, mal-être, douleurs diffuses, troubles digestifs. ) ou des pathologies désespérément chroniques que le corps médical a du mal à étiqueter, prendre en considération et a fortiori traiter.
La communauté scientifique s’est toujours opposée à cette pratique, avançant l’absence de toute preuve d’efficacité et ses dangers potentiels -risques de carence-, la classant parmi les modes farfelues sans lendemain.
Depuis 2011, de nombreuses équipes de chercheurs, sous toutes les latitudes, en s’intéressant non plus au seul contenu de l’assiette mais à celui de l’intestin, ont émis l’existence d’un lien entre plusieurs catégories d’aliments (charcuterie, céréales, lait et laitages, viande) et l’apparition, l’entretien ou l’aggravation de certaines voire la plupart des maladies et pathologies.
- Ces études, publiées sur un rythme soutenu, tendent toutes à démontrer le rôle primordial de nos bactéries intestinales dans l’équilibre ou le déséquilibre de cet écosystème singulier qui fait ou défait la santé;
Et il s’avère que les deux piliers (lait, gluten) des régimes d’exclusion pourraient figurer parmi les facteurs déclenchants responsables d’un processus intestinal délétère (déséquilibre bactérien -> inflammation -> hyperperméabilité), impliqué dans la plupart des maladies et pathologies digestives ou à distance: citons pour le moment l’allergie, le diabète, le surpoids et l’obésité, les infections récidivantes, l’inflammation en dermatologie ou rhumatologie, possiblement les maladies psychiatriques et neuro-dégénératives.
- Cette liste est loin d’être exhaustive et se complète semaine après semaine;
- Il apparaît donc que cette démarche empirique d’éviction, à condition d’être analysée, comprise, probablement nuancée, pourrait non seulement s’intégrer à la révolution du microbiote que nous vivons actuellement mais y jouer un rôle bénéfique;
Focus sur le lait et le gluten Ce sont eux que les patients “intolérants” ont inscrit sur une liste noire et écarté de leur alimentation. Voyons ensemble les raisons avancées, les résultats attendus, les dangers dénoncés. Le lait, un aliment santé ou une belle vacherie pour l’homme? Malgré les recommandations réitérées des pouvoirs publics de consommer au moins trois laitages par jour, une partie de la population adulte s’est progressivement détournée de cette boisson qui promettait d’après la pub de faire “des enfants forts, studieux et vigoureux” et l’a quasiment éliminée de son alimentation courante.
- C’est vrai que le lait actuel n’a plus grand chose à voir avec la boisson pure qu’on consommait autrefois;
- Le lait est un des symboles forts des dérives de l’agro-alimentaire, un produit industrialisé, additionné de substances nocives ou toxiques (antibiotiques, facteurs de croissance, perturbateurs endocriniens;
) et plus du tout l’aliment-santé préconisé depuis des décennies. Il reste certes indispensable à l’enfant, mais n’a d’intérêt ni nutritionnel ni médical pour la plupart des adultes, qui ont d’ailleurs du mal à le digérer. En pratique, si vous êtes accroc au lait: – Choisissez-le au moins bio, c’est déjà une garantie sans être un facteur absolu de qualité.
– Évitez les mélanges de laits de provenances incertaines, optez pour une filière saine et de qualité (type bleu-blanc-cœur, label rouge. – Si vous souffrez d’une simple intolérance, supprimez le lait de vache et les laitages; gardez le fromage, de préférence de chèvre ou de brebis, au lait cru.
– Si vous êtes atteint d’une pathologie inflammatoire ou d’une maladie grave, a fortiori si vous êtes en chimiothérapie, réduisez voire supprimez totalement le lait de vache et les laitages de votre alimentation. Certains ne supportent pas trop le blé L’hypersensibilité au gluten ne semble pas une simple lubie d’écolo-bobo, extrémiste du manger sain.
Le gluten est en effet une protéine réactive et beaucoup d’organismes ont du mal à ingérer les trop grosses quantités actuellement présentes dans le blé. C’est la raison pour laquelle le sans gluten s’est étendu comme la vague d’un tsunami, envahissant rapidement les linéaires des épiceries, supérettes, moyennes et grandes surfaces.
de façon probablement irréversible, les intérêts des patients recoupant ceux de l’agro-alimentaire. Pour une grande minorité (1%) de personnes qui souffre réellement d’une allergie au gluten (maladie coeliaque) et doit impérativement en éviter toute trace, beaucoup ont fait du régime sans gluten leur quotidien dans des indications justifiées, discutables ou parfois fantaisistes.
mais avec des résultats qu’ils jugent bénéfiques sur leur qualité de vie et leur santé. Et c’est finalement ce qui nous importe, à condition de ne faire courir aucun danger au patient. Et c’est précisément le cas puisque le régime sans gluten est absolument sans risque contrairement à ce que peuvent affirmer certains à court d’arguments; il oblige à manger plus sain (fruits et légumes, aliments non transformés) et à éliminer les produits trop raffinés, les plats-traiteur généralement bourrés d’excipients divers (acidifiants, colorants, conservateurs.
) et de sel. Il est relativement facile sauf pour les amateurs de pain, de pâtes, de gâteaux. N’oublions toutefois pas le surcoût financier, d’environ 20%, imposé pour le moment par l’achat de ces produits. Faut-il supprimer le gluten si on est en bonne santé? Seuls les malades coeliaques ont pour obligation de le supprimer totalement.
Pour ceux qui vont bien, nous pensons, contrairement à ce qu’affirment de nombreux spécialistes, qu’une réduction des apports constitue une mesure simple, de bon sens, efficace pour éviter de stimuler le trio infernal (“déséquilibre bactérien-inflammation-hyperperméabilité intestinale”) dont nous parlons dans notre ouvrage.
Conclusion “L’alimentation-santé” que nous préconisons depuis des années commence à entrer dans les mœurs mais encore trop lentement à notre gré. Les études scientifiques réalisées ces derniers mois arrivent à point nommé: leurs résultats sont tellement renversants et prometteurs qu’ils devraient constituer un électrochoc salutaire et décider l’ensemble des consommateurs, patients, malades ou bien portants à s’intéresser de plus près à ce qu’ils mangent, puisque leur santé présente et future en dépend.
Et parmi les mesures alimentaires de salut public, insistons sur la mastication, l’ambiance calme du repas, la variété dans sa composition, le (ré)ensemencement intestinal, la suppression des aliments non ou mal tolérés parmi lesquels figurent dans le peloton de tête le lait et le gluten.
Serge Rafal est l’auteur de ” Ben mon côlon! “, publié le 9 mai 2016. Également sur Le HuffPost :.
Quel est le lait animal le moins calorique ?
Vache, chèvre, brebis : quelles différences ? – Quels sont les apports nutritionnels spécifiques des laits de chèvre et de brebis ? A quels consommateurs peuvent-ils être conseillés ? On fait le point. Le Programme National Nutrition Santé (PNNS) recommande la consommation de 3 produits laitiers quotidiens, qu’ils soient à base de vache, de chèvre ou de brebis. Laits de vache et de chèvre : des apports quasi-similaires
- Laits de vache et de chèvre ont des teneurs similaires en vitamines et minéraux. Un bol de 25 cl fournit 285 mg de calcium, presque le tiers de l’apport quotidien conseillé à un adulte. Vache ou chèvre, ce calcium est bien assimilable, grâce à la présence de lactose et de caséines (les principales protéines de ces laits). L’apport en calcium est identique, que le lait soit écrémé ou non.
- Lait de vache et de chèvre apportent 3,2 % de protéines, réparties entre caséines (celles qui coagulent et donnent aux yaourts leur texture ferme) et protéines dites solubles, présentes dans le petit lait. Comme les protéines des viandes, elles sont suffisamment équilibrées en acides aminés indispensables pour permettre à l’organisme d’élaborer ses propres protéines corporelles.
- La concentration en lactose est la même, de l’ordre de 4,5 %. En cas d’intolérance à ce sucre, les études montrent que le lait est mieux digéré lorsqu’il est entier plutôt qu’écrémé ou encore associé à du cacao ou d’autres ingrédients ( riz , farine, œuf …) au sein d’entremets ou de sauces.
- Si la teneur en matières grasses des deux laits est la même (3,5 % lorsqu’ils sont entiers), ces graisses sont légèrement différentes. Le lait de chèvre contient davantage d’acides gras dits « à chaîne courte », qui n’ont pas d’impact sur le taux de mauvais cholestérol (LDL). En revanche, on ne trouve pas de lait de chèvre totalement écrémé dans les rayons, comme c’est le cas pour le lait de vache.
Les fromages de chèvre sont quant à eux moins riches en calcium et en protéines que les fromages de vache, les crottins et les bûchettes étant les mieux dotés. Lait de brebis : plus concentré en nutriments Comparé au lait de vache, il contient environ une fois et demie plus de protéines, de calcium et autres minéraux, et de vitamines. Mais aussi de graisses (5%) et, par conséquent, de calories : 100 kcal les 10 cl contre 65 pour le lait de vache entier.
Objectif : satisfaire les besoins en calcium , essentiel à la croissance chez l’enfant, puis à l’entretien du capital osseux et à la prévention de l’ ostéoporose chez l’adulte. Les produits laitiers contribuent en outre aux apports de protéines , de phosphore , d’ iode , de vitamines B2 , B12, A et D, s’ils ne sont pas écrémés.
Les yaourts dérivés sont également plus gras et plus énergétiques, sauf ceux à 0 % MG, encore peu commercialisés. Du côté du plateau de fromages, la ricotta a une composition similaire à un fromage blanc au lait entier, la fêta à du camembert. L’Osso-Iraty (fromage basque à pâte pressée) et le Roquefort comptent parmi les fromages les plus gras (un peu plus de 30 % de lipides) et les plus salés (1,5 g de sel aux 100 g).